Les larmes dans les larmes, un seul mot « trop présent » Vient sonner au visage de mon besoin de toi. Parait-il, mon amour, qu’on se voit trop souvent, Je découvre sur tes joues ton besoin d’être sans moi.
Un jour, deux jours, trois jours, juste à côté de nous Se balade la peur de voir tout s’effacer. Nos projets délicieux, nos câlins, nos bisous Ont une autre saveur lorsqu’on est raisonnés.
Pourtant je baisse ma garde, avalant ma souffrance, Position inclinée aux pieds notre accord. Je m’en vais sur tes traces, mets mon cœur en silence Pour montrer à ma tête le chemin du confort.
Alors je fuis, me rapproche doucement de la lune, Car ce soir, je comprends que je ne suis pas seul. Et pourtant je le suis, sans cette base commune M’assurant que samedi, j’en ai pris plein la gueule.
Plié, cassé, jugé par un bloc de cristal Déversant tout son poids sur mon dos trop fragile. Faut-il se redresser, ou faut-il avoir mal ? Après qu’on m’ait lancé : « Laisse-nous un peu tranquille… »
Pas de messages, bien sûr, c’est ce qu’on s’était dit ? Désolé mais je craque, bien navré d’espérer… Voici donc un poème racontant que la vie N’est pas faite pour aimer, à mon plus grand regret.
Mais la fierté me gagne, n’en déplaise à certaines ; En ce jour de beauté, je remercie mes yeux De pouvoir regarder au-delà de ces chaînes Qui ont fait de l’amour quelque chose de sérieux.