Dans son cœur essoufflé caressant le silence, Ivre d'incertitude, imprégnée de sommeil, Elle se pose, rebondit, me rappelle cette enfance Délicate et sereine qui est morte à Créteil.
Presque nue, je dirais, collée à la douceur D'une danse, « Danse encore ! Encore notre refrain » : Il y a de l'infini au fond de son odeur Qui invite Vérité à croiser mon chemin.
Mais ce regard qui saigne, aboie-t-il pour de vrai ? Où n'est-il qu'un mirage un peu trop romantique ? Ainsi le déhanché de sa réalité A-t-elle de quoi tromper la plus belle des musiques ?
Peu importe, elle y croit, et moi aussi, je crois... Qu'un instant éternel efface ces souvenirs ! Une feuille amoureuse d'un printemps qui a froid A raison de vouloir réchauffer son sourire.