Il m’arrive quelque fois de ne plus croire en rien, De voir une lumière noire comme unique horizon. Fatiguée de pleurer les larmes du destin, Je m’incline, écrivant mon infâme démission.
La passion ne dure pas, la raison nous éteint : Quelle connerie d’inventer de telles règles du jeu. Et je crache le discours de mon cœur orphelin Au visage d’un empire qui s’écroule peu à peu.
Et il y a toi, mon ange, à l’écart de tout ça, Espérant patiemment les caresses de l’espoir. Attends-moi, écris-moi, les mots de l’autre foi Que je puisse, avec toi, éviter l’abattoir.