N’ayant d’autres choix S’imposant à ses pas, Il suivit, malgré lui, la voie De son ami : « Alors, dis-moi, où va-t-on le lundi ? Dans quel pays De la caverne te rends-tu en premier ? » L’élu répondit, amusé : « Je te présente mon métier ! Un tueur de minutes salissant mes paupières. » Ne comprenant guère Le doux monde des affaires, Il lança à son ami : « Alors, dis-moi, où va-t-on le mardi ? Montre-moi où se trouve ton joli Paradis ! » L’élu lui montra, l’air en vrille : « Je te présente ma famille ! Un joyau que je fuis au fond de mes pupilles. » Étant loin, encore De connaître un tel trésor, Il offrit à son ami de quoi perdre le nord : « Je comprends à présent Les raisons du comment. Tu n’es plus, là, tout simplement. » L’élu tourna le dos, Relançant aussitôt : « C’est fort possible que tout soit faux, Mais peu importe les illusions ! J’ai besoin, bien trop souvent, d’être le fruit de la raison Alors l’homme sans nom Obtenu, pour une fois, Le fin mot du débat : « Adieu, mon frère, je ne pense pas que l’on se reverra… »