Hélas, évidemment, Sans trop savoir comment, Il manqua le miracle de son instant présent : « Tu m’as fait peur, ô jeune idiot ! Que faisais-tu tout en haut, Si loin de ton ego ? Aurais-tu oublié Les marques du passé ? Ou celles de l’avenir, caveau tes regrets ? Je suis là, désormais, rassure-toi. » Désabusé par cette voix Venue de tout en bas, Il pencha sa tête comme un brave soldat : « Encore toi, maudit mental ! Quand donc vas-tu cesser de me faire la morale ? Je suis la vie, la pierre, la plante et l’animal, Pas une de ces fictions Que tu imposes à tes moutons. » A cette pensée, l’homme sans nom Poursuivit aussitôt son dialogue intérieur, Commettant, malgré lui, la plus grave des erreurs : « Je suis l’oreille et l’émetteur ! Toi et moi, jeune idiot, ne formons qu’un, Si je te veux du mal, ce n’est que pour ton bien. » L’esprit aussi perdu qu’une journée sans matin, Il lança à son mental En guise de point final : « . »