Plus que deux trois kilomètres avant de respirer Cet air pur et sincère qui parfume le soleil, Cette histoire sacrée racontant le passé D’un village merveilleux qu’on appelle Les Salelles.
Arrivé à la gare, je revois mon enfance Serpenter sereinement la plus belle des rivières, Puis je passe le pont, caressant une présence : Souvenirs éternels de Mamie et Grand-père.
Alors là, je m’enfonce, je m’égare sur la place, Le sourire plein de larmes si dures à avaler. Je regarde mes enfants s’en aller avec grâce Dans les bras délicieux de mon premier foyer.
Puis j’embrasse, à mon tour, la tendresse de ma mère, La fierté de mon père, cet amour qui regrette Le visage de l’enfant descendant la rivière De cette vie nostalgique qui rayonne dans ma tête.