Tournoyant sur une piste au parfum d’amitié, Notre verre à la main, nos sourires qui s’enlacent Sur un triste refrain qui nous fait tant chialer. Le temps s’arrête enfin, en cet instant de grâce.
Plus besoin de parler, ni même de se confier, L’écriture d’un câlin à l’encre d’une chanson, Et nous voilà partis dans notre « décalé » Où nos joies ont pour sœurs les plus belles dépressions.
La douceur d’un orgasme au son de ta guitare, Je m’incline, immortel, mes oreilles à ton cœur Reliés comme deux frères que plus rien ne sépare, Une minute de tendresse dans un vase de douleur.
Un poème pour vanter les quelques magies noires, Jolies larmes versées au bord d’une falaise Et dans les bars du port, au-delà du brouillard, S’en aller, avec toi, sur un air de Saez.
A toi, mon bel ami, mon pierrot au cœur pur, J’ai déjà trop écrit ce que tu sais déjà : Je t’aime tel un silence déguisé en murmure Qui vomit son amour en pleurant aux éclats.