Dans l’aurore encore jeune d’une nuit fatiguée, Je m’avance, un frisson dessinant sur ma peau La fierté intrépide de ce masque tombé : Adulte, me voilà devenu presque beau.
Et d’une œuvre splendide se consomme le destin… Je vois, je vis, je pars dans mon petit atelier, Le crayon paresseux, le mouchoir orphelin, Que s’opère ce charme impossible à créer !
Ainsi donc mon record sur le point de tomber : Deux secondes sans défaite, magicien du hasard Me fait tourner la tête jusqu’à la faire danser, Et danser et danser jusqu’à crier victoire.