Largué sur une route qui ne mène nulle part, Je pleure sur ce volant qui refuse de tourner. Mon ange, ma princesse, mon rêve, mon cauchemar, Je veux fermer les yeux, ne plus jamais penser.
Le souffle de cette nuit caresse mon visage, Je me noie peu à peu dans ma triste folie, Un aller sans retour, une dernière page, Ma terre qui s’écroule puisque tu le choisis.
Tout ce drame, tant de larmes, pour une seule femme, Un joli colibri au milieu des corbeaux, Ce charmant silence qui danse avec le vacarme D’un poète crachant ses maux, sans dire un mot.
Un sourire sur tes lèvres, je monte au Paradis Lucifer me couronne d’une si douce caresse. Et dans l’antre de ses flammes, je m’incline et je prie Pour que tu viennes à moi, ma sublime princesse.