Amoureux, que je sache, je ne sais plus grand-chose Si mon cœur est vivant, s’il va bien, s’il a mal Pas foutu d’intégrer le concept d’une vie rose Puis-je vouloir, en ce jour, adorer la morale ?
Immobile, plein d’orgueil, je m’apprends à stagner Au milieu d’une foule étrangère à ma foi Comme une drogue épineuse, elle se doit de rester Puis-je marcher, en ce jour, à côté de ses pas ?
Toxique, je le suis, je découpe, je détruis Le bonheur des heureux, le château de cette reine Qui me flatte, me disant que je suis incompris Puis-je cesser, en ce jour, de lui faire de la peine ?