Amitié arrosée d’une passion hivernale, Je bois ma vérité : quotidien suffoquant Sur les traces d’une vie que l’on sait trop banale, A qui on a fait croire qu’elle n’était que printemps.
Je regrette tellement, sans vraiment regretter, Tes coussins hypocrites, mes cactus langoureux. Je crains que rien ne change, et peur de pardonner Les caresses inutiles de tes doigts ennuyeux.
Tu ne sais rien de moi, pas même la vérité, Mais peut-être crois-tu qu’il n’y a rien à attendre De la vie, de l’amour, de notre conte de fée Qui avoue, aujourd’hui, n’être plus que des cendres.
Pourtant, je t’aime encore, encore plus fort que lui, C’était juste une histoire, la plus belle de mes jours. Ce soir, je fais le choix de vivre dans la nuit, Murmurant aux étoiles d’éclairer mon parcours.