Une pause. Rien qu'une heure, une journée de silence ; Ta bouche me bassine avec ses conférences. Permets-moi de souffler, un temps, à ton oreille : Si tu veux m'épauler, garde donc tes conseils.
Que tu places ta force au milieu de mes doutes, Passe encore... J'ai besoin de tes pas sur ma route ; Mais pitié ! Ferme-la. Ta présence suffit, Personne ne t'oblige à donner ton avis.
Regarde, mon ami, comme penche mon dos, Écoute-le craquer au travers de mes mots ; Mes mots ! Mes maux à moi ! Et tes pleurs accueillants, Pour transpirer ensemble, transpirer simplement.
Faut-il que je l'écrive âprement sur ta peau ? Je me sens bien trop seul quand tu prononces « Il faut... » Où es-tu, mon copain ? Descends de tes discours ! Tes idées, je m'en fous... Moi je veux ton amour !