Elle me prend la poitrine, je sais pas trop pourquoi, Comme ces drôles d'amis m'expliquant bien trop vite Le comment il faut vivre quand je suis bien trop moi : Ce putain de sceptique qui repousse ses limites.
Attrapant l'abandon dans une goutte de cognac, Je palpite et je tremble à l'idée d'en finir, Vivre vite, mourir jeune, regarder le « tic tac » Insulter ces journées sur le point de dormir.
Alors je saute, crie, pleure les yeux d'une moustache Qui refusent d'accepter le présent sans son frère. Dans les murs d'une boîte « mais faut pas que ça se sache » Je m'éclate la lèvre au fond d'un dernier verre.
Bien sûr, ils ont raison de me faire la morale : ça c'est bien, ça c'est mal, comme le dit la machine... Comprendront-ils un jour, qu'il est presque normal De se briser la tête sur le bord d'une piscine ?
Heureusement, dans tout ça, résonne la beauté, Léger son mystérieux arrivant presque là, Peut-être ne suis-je pas loin de sa porte d'entrée, En tous cas, je la sens à deux pas de chez moi.