C'est comme un manque un tremblement Dans tout ton corps obstinément Comme une envie irrépressible Dont se défaire est impossible Ça prend le contrôle de ton être, De ton cerveau, tu n'es plus maître De tes pensées si tu n'sens pas Sa chaleur au creux de tes bras.
Tu sens que tu l'as dans la peau Quand ça te picote dans le dos Tu es mal quand elle n'est plus là Et si heureux quand tu la vois Elle seule est tout ce que tu veux Ce qu'il te faut, te rend heureux. Tu donn'rais tout c'que tu possèdes Ne sais plus rien faire sans son aide.
Tu ne vois plus ni mal, ni bien Parce que sans elle tu n'es plus rien Quand elle te quitte, les yeux humides, Tu crois mourir, le regard vide, Puis tu la cherche un peu partout Cette maîtresse qui te rend fou Qui as fait fuir tous tes amis Ce n'est que pour elle que tu vis
Tu goûtes à peine une simple trêve Dans des sommeils emplis de rêves Qu'elle a su dessiner pour toi Elle te fait faire n'importe quoi Voler ou tuer pourquoi pas ? Tant que tu la serres dans tes bras. Servile esclave de cet amour Qui reste souvent sans retour
Elle est ta vie, ton héroïne Ta douce Marie, ton ange, divine Celle qui te fait toucher le ciel Et oublier,... oublier qu'elle Te fait dormir devant sa porte Et que tout son amour t'emporte Comme un écho, comme un écueil Résonnant du fond du cercueil
Car un jour, une nuit sans fin Viendra t'embrasser un matin Qu'elle t'aura fait si bien l'amour Que l'aller sera sans retour Vers un paradis éternel Emporté par les anges du ciel. De toi, ils ne laisseront derrière Qu'un peu de leur blanche poussière.