Schizophrénie naissante au bord de ton âme effondrée, Sur elle même comme dans l’entre d’un prisonnier. Je ramasse des pierres, je les jette au sommet, De cette mascarade d’esclavagistes nés.
Je regrette certains des moments libertins, Où je n’ai pas tenté de freiner mes instincts. Je voudrai pour demain trouver l’ordre serein, Et ne plus sans cesse revenir au passé.
Que les griffes acérées des temps révolus, Ne tourmentent plus le cours de mes pensées. Que les jours maussades ne fassent que passer, Que les moments de joie ne soient plus effacés.
Quand tu te donnes à moi je ne peux m’empêcher, De croire que je ne suis pas un homme pour toi. Quand je suis dans tes bras je ne peux détourner, Ton regard qui me somme de me donner à toi.
Le dernier train c’est cette flamme qui nous viens, Cette soif de vivre encore jusqu’au lendemain. De pardonner les erreurs du quotidien, De consoler le cœur des êtres auxquels on tient.