Puisqu'il me faut mourir, retourner à la terre, Puisque mon pauvre corps se confond à l'argile, Comme dans cette vie ; hélas, rien n'est facile, Que les jours disparaissent et s'affaiblit la chair,
Je ne souhaite plus comprendre, imaginer, Sentir ! Car de penser mon être froid, couché, Sans souffle ni chaleur, tourmente mon esprit L'absurde de la vie est comme la folie !
Ce monde révoltant nous apprend à aimer. Nous devons résignés, endurer la souffrance, Perdre nos êtres chers, donner par la naissance, Une continuité à cette absurdité.
La vie patiemment nous apprend à mourir La mort sournoisement croise notre avenir, Parfois timidement, parfois violemment, Avide de nos chairs, de nos os et de sang.