Il va falloir partir vers ce lieu inconnu Ou les morts rassasiés de leur sort éternel Taisent leur expérience, à ces damnés rebelles Ces infâmes humains en quête du salut.
Le mystère est trop grand pour nous pauvres vivants ! Nous consommons des jours de peine et de souffrance, Avides de nos corps, de notre délivrance, Notre esprit se débat dans d'atroces tourments.
Nous croyons au néant, à la fin de la vie, Mais l'espoir insidieux, nous raconte l'amour, Un monde bienheureux, où l'on vit pour toujours, Odieuse promesse, immonde hypocrisie,
Triste consolation, pour nos âmes débiles, Nous promet d'effacer les douleurs insondables De cet absurde sort ! Les voies impénétrables De la terre des morts semblent pourtant dociles...