Un soir que je serais terrassé par le sort, A ne plus supporter le Mal aussi la Mort ; Je m’en irai alors et plus ne reviendrai... Assez de ne pas vivre, assez ! Je veux aimer.
Avant de trépasser, je veux jouir assez, Jusqu'à satiété, de la diversité Des couleurs de ce temps ; enfin, je partirai Pour avoir à mourir et plus ne reviendrai.
Dans cette courte vie et ce monde de morts, J’aurais vécu assez mais je regretterai De n’avoir pourtant pu aimer très fort encore. Allons ! Aimons, aimons ; voyez, je braverai
Dans l’Olympe les dieux, puis au sacrifié Je volerai le feu, et je l’immolerai. Dans ce monde de morts, je ne veux de secours Ni divin, ni humain, mais vivre pour toujours.