Mon esprit averti ressasse mon passé, Mes vagues souvenirs sont partis, sont allés. Le soleil décline et la nuit déjà se lève. Ma jeunesse est partie, un autre jour s'achève.
Cette vie est à moi, je veux la retrouver. Quand je vois le passé, ma passion s'exacerbe. La terre est un désert, plus ne poussera l'herbe, Dans le champ a brûlé la racine à jamais.
Jalousement l'Hadès a gardé Eurydice. Chaque seconde fait que mes jours brefs se plissent, Comme Orphée ; oui, je sais, que je ne pourrai plus Vivre dans le passé ; Ô ! J'aurais tant voulu.
Veni, vidi, vixi, encore je veux vivre, Je n'ai aucun regret, même pas un remords. Mon passé est allé rechercher chez les morts, Le présent de ma vie afin que je m’enivre.