Ces pénibles moments qui ont brisé mon cœur, Les instants douloureux de tes dernières heures, La moue de ton visage exprimant la souffrance, De ton corps qui se tord, de ton âme en errance,
Ont pénétré ma chair, empoigné mes organes. La douleur qui me mord me donne de la fièvre ! La sueur de mon front coule sur mes lèvres, Brûle ma langue sèche. Aussi, ma peau se tanne
D'un linceul ocre et noir. Nos chemins se séparent, Je devrais maintenant marcher seul, sans te voir Ni t'entendre maman. Je vais, hélas, devoir Vivre sans toi maman ! Toi qui étais un phare,
Qui savais me guider dans les moments pénibles. Je me suis relevé des vicissitudes Malheureuses. Maman, tu as comme la Bible, Trouvé les mots poignants dans ces moments absurdes.
Et je me suis levé pour marcher à nouveau. Maintenant que je dois continuer sans toi, J'avancerais pour toi, avec ma maigre foi. Le souvenir de toi, pour un monde plus beau !