Très simple le bonheur. Vois et touche le monde. Je n’ai besoin de rien, seulement de la terre ; Je l’aime plus que tout, c’est elle que j’épouse. Comment vivre radieux dans le cloaque immonde De la cité ? Tombeau horrible de mes frères ; Dans la virginité, Judas parmi les douze.
L’homme fut modelé par la glaise du sol. Je suis un esprit libre, une haleine de vie, De poussière de terre, à l’image de l’homme. Je suis un révolté ; le Mal pour une pomme ? L’amour fait tant souffrir ! Dieu, une parabole ! J’abhorre la guerre et la haine, les conflits.
Je hais chaque aspect de la Mort et du Mal. J’adore le coucher du soleil et la mer ! Le mysticisme exalte, il unit à la terre. Monde mystérieux, tu n’es pas idéal ? Invincible à l’esprit ? Mon âme est tourmentée !
J’aime la liberté autant que l’équité. Je cherche l’équilibre, ou le sens du midi, Car je ne suis pas juste ; oui, c’est mon cœur qui crie... Cette terre que j’aime, avant d’être poussière, Je chanterais l’amour dans un monde de pierres.