Comme je ne sais pas si je dois vivre vieux J’écris dans le refus de partir avec l’âge. J’ai presque vingt-neuf ans. Un retour de courage S’extirpe de moi, pour que ce soir silencieux,
Vive le poète. Oui, car le plus important, Est d’aimer sans répit les bienfaits de ce monde. Que m’importe l’argent et l’empire qu’il fonde ? Quand mon intelligence est dans l’aveuglement.
C’est la science, les arts qui plaisent au poète. Mais comme il faut mourir de même que les bêtes, Que mon âme soit ivre, que ma conscience meurt
Ce silence maudit, quelquefois me fait peur. C’est pourquoi ce tourment m’exhorte à l’écriture, Puisque je ne sais pas quand cesse l’aventure.