Cette lueur m’avait attirée Comme le miel qui attire l’abeille. Cette lumière m’avait inspirée : Elle éclatait comme le soleil.
J’ai suivi ce long tunnel noir Qui ne m’avait pas effrayé, Mais ressemblait au désespoir Dans lequel je me suis noyée.
Des petites étoiles scintillaient Ici et là, dans toute cette obscure. Elles me regardaient encore, s’inclinaient Et m’annonçaient quelque chose de pure.
« Et toutes ces années vécues qui me suivent, Qui chuchotent et se demandent quoi ?... Me quitteront face à cette porte vive Et me montreront la fin du doigt… »
Cette lumière qui m’avait attirée, Sans savoir pourquoi, je compris Que j’étais dans ma destinée.