La douceur de la nuit me berce dans ses bras, Son voile mélodieux entonne d’une brise Une longue chanson qui perce et stigmatise Ce que mon âme fût avant d’être à trépas.
J’absorbe la beauté du silence harmonieux, Que m’offre ainsi la vie, dont je croyais perdue Dans ce jardin fleuri où naissent les pendus Qui espèrent toucher les hardes de nos cieux.
J’écris ces quelques vers d’un être solitaire Cherchant dans la lueur d’une bougie lunaire, L’épitaphe à graver en souvenir de toi.
Je me languis toujours de te revoir enfin, Te reposer ici et dormir près de moi, Dans ce champs du repos où je t’attends en vain.