S'arrêter ici-bas, sans dévier le regard, Je reste impressionnée du haut vertigineux, L'empreinte raconte tes souvenirs précieux, Délogeant de tes lieux les lâches ou les trouillards.
Compter tel un enfant tes rides "serpentins", Tes larmes miroitant qui finissent leur course En champs de bataille, des chutes vers ta source, Demandant "grâce" en vain aux infimes pantins.
Sculpture divine, une Dame de pierre... Qui chante dans nos cœurs, la chanson forestière Pour les âmes perdues des êtres qui s'éveillent.
La mélodie d'antan, fredonne ta rivière, L’annonce d’un été lorsque vole une abeille, D'un monde nouveau où la nature s'émerveille.