Soigneusement rangé à l’abri des regards, Les lecteurs l’ont laissé au plus haut de l’archelle, Entre tous les divins aux âmes éternelles, Qui le bercent toujours au regret du hasard.
Berné par la clarté d’une aurore naissante, La poussiéreuse envie de lire l’incunable, En délivrant ainsi cet arôme admirable D’un dur pollen cendré d’une époque troublante.
Habillé d’un vieux cuir dont la seule sentence Est d’être le berceau grimoire d’assonances, Poursuivant sa quête d’un nom en majuscule.
L’ampleur de son manteau se nourrit d’épigrammes, Sa mémoire aux reflets d’un brillant opuscule Réveille nos émois que seul le cœur enflamme.