Minuit est passé, je regarde le silence. Une bougie reste allumée et danse en cadence. J'écris à mon âme, à mon coeur qui sont en transe Et mon corps, mon être en tremble encore dans l'instance.
Je ressents la froideur du marbre de ma pierre Dont l'épitaphe s'efface au temps de l'enfer. Personne ne se souviendra de moi sauf en vers, Ce que j'ai vécu, aimer, ce que j'ai fait.
Une lumière tamisée qui éclair la nuit Dans un coin de ta pénombre où je ne fais que fuir. J'enflamme mon envi et tous mes souvenirs Et découvre l'ampleur où je passe l'ennui.
Mon coeur est enchaîné par des mailles de barbelés, Cri au desespoir : l'ultime inanimé, Et se délivrera en souffle terminé Dans un long soupir de ta tendresse emmêlée.