J’observe le prytanée dans lequel je transmets Mes savoirs aux grimauds, insouciants apprentis Que j’ose analyser par divers chuchotis, Leurs pensées éphémères entre deux guillemets.
Une chapelle de cancre, un tableau négligé, Je subis cet asile ridé par tous les maux Que seul un professeur aux désirs anormaux Ne cesse d’inculquer l’aphorisme infligé.
Je traîne le fardeau d’enseigner à ces oies L’instruction cérébrale qui me prive de joies, Car de toute évidence je m’exprime au néant!
Je m’échappe au plaisir de ne plus les revoir, Mais les faits me rattrapent dans un ton fainéant, L’apparence est trompeuse à mon grand désespoir!