Ô Dame des bois enrobée de douceur De vert tendre, de brun, de soleil, de nuit bleue. J’ai osé ce matin, à l’aube, à la douce heure Fouler de mes pieds nus, ta peau de serpent vieux.
Le vent dans tes cheveux de branches endormies Bruissait uni au chant des chouettes noctambules Je voulais en silence y guetter l’infini Dans les cercles de brumes, rattachées de fibules
Brocéliande ma fée, ma Dame, ma Déesse Je laissais en ton sein, ma vie, ma mort, mon cœur Eternelle jouvence, que le cri des prêtresses Loueront d’un lai d’amour éternel et charmeur