Enlacés dans le noir, Bien loin des miroirs, Nu dans l'insouciance, Sans fioriture et sans insolence. Enlacés dans les pétales parfumés Loin des regards abîmés Et des sourires calcinés. Nous sommes dans le rêve insipide, Triomphant des propos stupides. Nous sommes le regard de l'innocent Et le doux chant triomphant. Nous sommes le cri strident de l'absurde Et le poème fulminant de quiétude. Nous sommes l'espoir en ce début de l'an Et le dernier rempart de l'enfant. Nous sommes l’île au milieu de l'océan Et le havre de paix aux faux fuyants. Nous sommes le dernier rempart des insoumis Et le doux murmure des coeurs abimés.
Nous sommes dans le rêve des poètes Et dans les prières des adeptes Nous habitons les regards en flamme Des enfants, des amants et des femmes