Le souffle crucifié sur ma tête en guise de pardon, J’avance vers toi le cœur haletant. Le visage émacié, mon sourire s’effaçant, Incertain derrière une larme écarlate sur mon regard triste
Les matins n'ont plus l'odeur de ton parfum enivrant. Mes pas incertains te cherchent titubants, Dans tes draps encore chauds, Dans les dédales de mon âme orpheline, Dans les tréfonds de mes espérances cristallines, Dans l'étendue désertique de mes espoirs insipides.
Je te cherche dans mes vers et ma prose, Je te cherche dans les chants des oiseaux. Je te cherche dans le souffle de la vie, Dans les vagissements de tous nouveau né. Je te cherche dans le miroitement de la lune, Je te cherche dans l’émerveillement des amants, Dans le frémissement des feuilles caressées par la brise.
Je te cherche dans l'insouciance des enfants, Je te cherche dans les rires innocents. Je te cherche dans l'éblouissement du messie, Qui découvre incrédule la grâce et la volupté. Je te cherche dans les mots et dans les sons. J'écoute tes murmures dans chaque chanson.