Vos
poèmes

Sous le même ciel étoilé
Des corps distillés

Dans l'infini espace
Sous le regard cocasse

De la physique et de ses courbes
Et ses axiomes un peu fourbes

Jouant du temps et de la vitesse
Avec une infinie justesse

Blague céleste ou hasard terrestre ?
« Dieu, c’est donc vous l’orchestre ? »

Car il semble que la contingence
Soit désormais une évidence

Tout dit , dans la physique,
Une volonté métaphysique

Qui recalcule les trajectoires
En les versant dans des couloirs

Pour faire se rencontrer les corps
Un temps, distillés, devenus raccords