Bête est l’homme par son arrogance, Croyant maitriser la nature par son insolence. Construit un colosse mécanique, Un beau bateau nommé le Titanic. Conçu pour sillonner à tout temps les mers, Afin de rapprocher les gens et les terres. Avec ses quartes cheminées fumantes, Pareil à une cité errante, Notre géant quitte en confiance son port, Tranchant l’océan à destination de son sort. Un iceberg, un autre colosse de la nature, Une montagne blanche de parure, Flotte sur l’océan glacial et vire, A la rencontre du plus grand des navires. Au milieu de l’océan de la nuit fatale, Les deux colosses s’apprêtent au choc frontal. Le géant de glace, face au géant de fer. Le Titanic fonce se voyant tirer d’affaires Avec sa force et sa vitesse, une belle ruse. Oubliant que la nature avec de la patience, elle use. Tranche le ventre du majestueux Titanic, Qui sombre à tout jamais dans l’atlantique Et notre montagne de glace poursuit sa route, Pour n’en finir rien, qu’une simple goute.