Ainsi ma première plaie apparait, Pour me parler d’un silence carré, Que dire à mon secret de mes verbes non bavards ?, De ma langue qui balbutie devant l’ombre d’un regard ?, Ton regard, Mère, qui caresse mes paupières, Faisant mal à ma rétine qui devient sa prisonnière, Que dire à ma nostalgie de mon cerne qui s’éternise ?, De mon visage qui blêmit devant l’image d’une bise ?, Ta bise, Mère qui brule mes larmes, Faisant mal à mes yeux qui perdent leur charme, Le silence me tue et je suis toujours vivante, Contemplant de près ou de loin ta joie mourante, Reviens Mère et je te promets de guérir, Tu es mon Mal et mon Remède et c’est là le pire !