Elle est étrange cette petite douleur Elle me martèle et je me meurs A coup de cisailles sur mon cœur Elle m’entaille et puis m’écoeure
C’est en suffocant que j’avance A tout petit pas vers son indifférence A quoi bon dérouler des chemins de patience Pour ne trouver au bout qu’une potence
Peut être que si elle me voyait Au bout d’une corde me balancer Le nœud coulant c’est elle qui l’aurait serré Et actionné la trappe où elle m’aurait jeté
Dois je me dire que tout est vain Que le cœur d’une femme est morbide destin Et pourtant c’est bien au creux de ses reins Que je pensais enfin être bien