Mes lourdes mains soutiennent ce front triste. Triste comme l'est mon âme simpliste. Je soupire, las... Mon regard fuit ailleurs, Rêvant d'un autre avenir, meilleur.
Le mal du Siècle s'étant en moi, Pénètre mon cœur, encore ivre...De toi. L'œil noir, j'observe ce monde gris, Et ton blanc fantôme, toujours, me poursuit.
Mes pensées se perdent ici, se mélangent. Parfois, je crois entendre une mésange, Doux souvenir, promenades passées.
Seul prisonnier de la bile noire, Je vomis ma détresse, immonde, sans gloire. Ah! Mélancolie, ris, ombre cachée.