(Les fautes d'accord sont volontaires) Bonne lecture !
En partant m’égarer sur les bords du monde J’ai découvert une toison d’or plus blonde que blonde A sa vue doucement j’y ais blottis mon nez et ma bouche Puis je l’ai étendue au sol pour en faire ma couche
Enlacé lascivement dans ces fils emmêlés Ils me firent voir l’orient, les nuits tièdes d’humidité Ils m’emplirent dans la nuit de l’Asie mineure Des premiers sons suaves d’une étrange clameur
Parcourant la terre ronde nous en fîmes le tour D’hémisphère en tropique toutes les rondeurs de son pourtour Et à chaque fenêtre sombre nous entendions des soupirs Et les cœurs qui grondent des douceurs du désir
Sous les plaisirs qui coulent comme l’huile sur la peau Je voyais les flots d’ardeurs et l’écume de ces peaux Orchestre vivant tambour battant des corps Qui si ardemment s’affronte en duel, d’Amor
Le cœur battant à tout rompre caché parmi les fils J’observais ce monde bouger au rythme gracile Des ondes de ce chant qui font vibrer l’air d’indécentes cam Et secoue l’espace de gémissements et de murmures
Tout le vivant réjouie de voir ses créatures laides ou belle Chantant à l’unisson la sonate universelle Et moi muette mal aimée emmitouflée dans mon linge Bêtement je sentis monter dans ma gorge mon instinct de sing
Mais de ce beau chant ignorante de ces croches et de ces not Il ne sortit qu’un crie de jalousie du fin fond de ma glotte Mon rêve prit fin dans ce hurlement déchirant M’arrachant aux fils, aux soupirs et aux tambours battant
Ainsi ce ne fut que tes bras que je découvris ce matin Tes bras trop grand trop lourd pesant sur mes seins Mon front encore moite, je me tournais vers toi transpirante Mais tu me repoussa intrigué et tu fis encore bien pire
Quand en quelques mots tu m’infligea l’affront En me disant pas ce matin chéri, popole a dit non Je regarda popole les yeux baignés de mépris Et posa sur la chose molle un baiser de dépit
Je quitta nos beaux draps aux roses de Damas Dans l’espoir d’effeuiller les fleurs dans d’autres palaces Jouer de la flûte, faire chavirer les archets De violons plus vaillants à mes cordes veloutées
Et ce fut par une nuit clair, dormant à la chaleur des étoil Une de ces nuits ou l’air mêlé de lumière astrale Fait du toit la chambre et envole tous vêtements Et vous allonge impudique à la vue des quatre vents
Ce fut par cette nuit que me revint l’incroyable vision Cependant au sommet du pic ou je découvris la toison