L'Amitié
A Dominique…
J’ai connu des amis, des gens bien comme il faut,
Qui creusaient dans ma vie, pour trouver Le défaut.
Je les ai laissés là, déçue par leurs manières
Puis j’ai sonné le glas, des relations légères.
J’ai connu des amis qui se disaient mes frères,
Alors que jalousie rimait avec sincère.
J’ai été peu marquée par ces liens de fortune,
Ai classé l’amitié, au rang des importunes.
J’ai juste appris à vivre, sans jamais m’attacher
Et mon cœur plein de givre ne semblait pas gêné
Ne voulant plus donner sans jamais recevoir
Cherchant à m’abriter, j’ai oublié de voir.
Et mon âme endormie, lentement s’éveillât,
Quand mon cœur engourdi, du sommeil se leva.
La chaleur de tes yeux, ta douceur naturelle,
Ont ranimé le feu, ravivant mes prunelles.
Tu as donné un sens à ce mot oublié,
Par neurones indolentes et un peu atrophiées.
Ce sentiment nouveau m’a redonné le goût,
De rouvrir mon cerveau, de ne plus te dire « vous ».
Tant de mois ont passé, et tu es toujours là,
Prévenante, empressée à te soucier de moi.
J’ai parfois vu ces yeux et ton sourire moqueurs,
Me faire quelques aveux, pour adoucir mes peurs.
Je n’oublierai jamais, nos folles escapades,
Ces fous rires étranglés dans les rue de Grenade.
Nos délires de gamines, ce besoin d’exploser,
Quand le cœur nous anime du bonheur d’exister.
Merci d’être l’amie, que le temps me rend chère,
D’être toujours ici quand la vie m’est amère.
A toi ma confidente, j’offre ces quelques mots,
Qu’ils soulagent ta tourmente, et apaisent tes maux.
04 février 2005