Sous le soleil d'Equateur
Sous le soleil d’Equateur
J’ai trouvé par hasard, cet endroit plein de charmes,
Découvert un peu tard, les sourires qui désarment,
La beauté de ces gens, le soleil dans les yeux,
Qui regardent en riant, l’étranger insoucieux.
C’est bien loin de chez moi, par delà l’océan.
De Quito à Cuenca, là se dressent les volcans.
Monstres immenses, fils andins, que le brouillard enlace
Demi Dieux des Indiens, que souvent ils menacent.
Envoûtant Equateur , en accrochant mon âme,
Tu as serré mon cœur, et fait briller mes larmes.
Enfant d’Amazonie, dans ta forêt de lianes,
La nature s’épanouit sous les yeux des chamans.
Des tropiques à la côte, c’est l’enfance qui se perd
Mais dire à qui la faute, ne serait que chimère.
Les cireurs de chaussures, ces bambins barbouillés,
Ne regardent plus l’azur, de ton ciel éthéré.
Et ces femmes édentées, qui sourient aux touristes,
Masquent leur dignité, demandant d’un air triste,
Juste un peu de monnaie, un peu de réconfort,
Pour leur vie continuer, en attendant la mort.
C’est un petit pays, juste au milieu du monde,
Berceau de l’anarchie, née d’une terre féconde.
Où les maîtres assoiffés par leur propre pouvoir,
Se moquent bien d’écraser pour leur bonheur asseoir.
J’ai découvert ses mœurs, entendu l’infamie,
Et vu saigner son cœur, au détour des écrits.
C’est un petit pays, pas plus grand qu’un mouchoir,
Mais il y a tant de vie, que pour lui je veux croire.