Rêves obscurs
Comme un buste d'idole de bronze vêtu ,
Le taureau démasqué à la bise des temps ;
Là,immobile, j'étais sur un X d'antan ,
Yeux fixes aux aguets, mais l'esprit s'est perdu ,
Sur des cieux enneigés, aux nuances rompues .
Sous un ciel azuré, le silence naissant
Des abîmes de paix, bâillonné par la foi
De mon Moi émotif; pur écueil, je te dois ,
Le repos de mon âme, un instant,un moment ,
Aux douceurs de tes fruits; vils plaisirs excitants .
Ironie d'un désir, du sourire à l'émoi ,
D'un néant sans retour, d'une rose fanée ,
Le vice pardonne à nos chères amitiés ;
Va et vient perpétuel, tout n'est que désarroi ,
Nous ne sommes qu'unis, exaltées sont nos joies !
Vois l'aigle en mes rêves, ô, sublime envolée ,
Je te veux, je te dois cent baîsers d'indulgence ,
Une fois, mille fois, ma conscience en errance ;
Jouissance éternelle, fais de moi l'être aimé ,
Le royaume obscurci de tes ombres damnées .