La poésie s’est faite femme Elle se résume à son sourire Elle me berce d’illusions De ses vagues à l’âme A l’intérieur de son regard Un soleil s’immole Incendies affectifs Flamme noire de ses tifs A ce feu, je me brûle Et me soigne au bleu de méthylène Ce bleu aquarelle peint le ciel Les volets, les toits, les arbres, L’apparence devient transparence Dans l’aurore un soleil se mire Un fantastique fantasme Ailé de désir A pour visage Un masque découpé Dans un rêve en couleur Il cherche l’or des anges Dans un cœur océan Aux chromes aveuglants.