Il n’y a pas de paradis sans feu. D’enfer sans jours heureux. De liberté derrière les barreaux d’azur bleus. La lumière rend ce que l’obscurité lui doit.
Le ciel pleure et la pluie ne tombe pas. Le désert garde la trace de mes pas. L’heure s’est arrêtée au sablier du temps. Il éparpille son sable aux quatre vents. Un soleil rouge lèche mes blessures. Mélange à mon sang son rose cyanure. L’aurore rend à l’obscure ce que la lumière lui doit.
La lune pâle chauffée à blanc. Glace mon âme d’un cruel sentiment. Mon enfant va mourir ce soir. Sous le poids d’une lourde montagne noire. Il deviendra la nuit, il sera tout et rien à fois. La vie peut être si courte de l’endroit où l’on nait. La destinée se joues sur un coup de dès. Il y a un pays où le soleil est une bonne étoile. Ou les enfants se baignent dans de grands miroirs bleus. L’eau écoule dans les ruisseaux des jours heureux. Je voudrais t’offrir demain. Et pouvoir te serrer dans mes bras au petit matin. Lustrer l’étoile qu’elle reflète le noir au bleu fantastique