Elle ouvre ses yeux mécaniques célestes. Ou je dors au lit fleuri d’une déesse. Dans son regard brûlent mes châteaux en Espagne. J’y ai bu à sa coupe le plus cher des Champagne.
Son visage lumineux est un miroir sans tain. Où flotte son sourire d’un oedipe incertain. Je frémis aux cliquetis de ses chaînes. Esclave insoumise à l’homme qu’elle appartient.
Je suis enivré de la lumière des fontaines. Baigné dans sa rivière d’une lune lointaine. Hécate déesse de la lune femme aux trois visages De son rouge à lèvre je connais le sillage.
Les fruits défendus qui galbent son corsage Sont gorgés de désir que son cœur met en cage. Cette femme qui se cache que je dois imaginer Se dessine dans son espace que je dois deviner.