L’Isbergues resplendit au magma rougeoyant Poète descend de ton rêve aux longs cours N’attends plus que le soleil décline son identité Que les ténèbres t’éblouissent pour ne plus rien voir. Dans les rizières, le riz brille de tout son or. Aux bidonvilles fleurissent des mouroirs ensoleillés.
Faut-il mourir au zénith ou crever sous la lune ? Ils agonisent, les fils au sein de Vénus éclaboussant d’un sang d’étoiles rouges la voix l’actée
Les enfants yeux miroirs mosaïques de l’univers Se baignent de lumière silencieuse parfumée d’éternité Leur misère est une flamme attirant les papillons de nuit Être étranges à la gueule d’ange, piqués de morphine-base Coule dans leurs veines bleues un sida sans visage.
Les mères sont terres et déserts aux seins arides et desséch Aux regards d’eau trouble, le miracle de la vie transparait Paradoxe d’or de l’existence Insignifiant réel dans l’absolue illusion Insignifiante lumière dans d’absolues ténèbres
Faut »-il pour le dernier voyage, ne rien posséder pour ne Que le remord d’avoir su et de n’avoir rien fait.