Notre âme cours aux champs des roses Courir avant que le rêve ne s’éteigne Sur les charbons ardents notre jeunesse
Il pleut des cordes dans ma guitare La pluie sonne le La sur le sol
La solitude des loups descend la rue Saint Joseph Des démons d’angoisses dérobent l’ombre De la terrasse du café la place des arts
Du ciel échoué au sommet de la Tour De Montréal Je marche vers la blanche enfance L’astre effaré cerclé d’un surréalisme abouti Puis je redescends confettis de nuit Dans le silence des flocons de neige
Le Saint Laurent écoule dans ses eaux profondes Des champs éventés de lavande La Seine le rejoint au lit océan Un soleil bohème érige de ses rayons Des tours Eiffel bleues de lumière Transperçant des arbres du parc Marie Victorin
Quand sonnera l’heure des violons pleurnichards Viendra celle des fleurs improbables De la braise et du ciel anthracite
La neige, le feu, le blanc, le noir Fondent au berceau de votre regard Que vous soyez belle Québécoise Que vous soyez belle Parisienne