Oserais-je aimer encore pour ne plus en mourir ? Quand ta fuite de mon cœur présage ton absence J’ai tant rêvé d’une autre pour ne plus en rougir Le bonheur n’est qu’un songe et son charme innocence.
L’espoir me consolait et me rendait heureux Mais ton cœur s’est fermé pour s’ouvrir à un autre J’ai perdu tous mes goûts et quels qu’en soient les lieux Cet amour, notre ouvrage, ne semble plus le nôtre.
Mon cœur ainsi trahi, je déteste la vie ; L’espérance est morte par l’objet infidèle ; J’ai rêvé un moment, puis surchargé d’ennui Dans l’oubli de mes larmes, je veille bien sur elle.