Devant nous l’horizon où la brume se dérobe Révèle mille choses de ce monde insensé, Sans rivage et sans fond, ainsi il nous enrobe ; Songez donc à la faim, sous une aube étoilée.
Quand de longs jours douteux suivent ces nuits d’errance Sur cette terre ingrate, nous mesurons ainsi Les distances dans les heures oubliées, en silence, Multipliant nos pas mêlés dans l’infini.
