Le Bonheur est long à venir, Eclairer ton visage d’un sourire, Ton existence est une galère, Rendant ta vie amère.
Les vacances pour toi n’existent pas, Dans ton bidonville tu es repas, Proies facile à récupérer, Pour des voyous affamer.
Pour toi pas de saison, Pas de répit ni de raison, Il faut vivre pour exister, Survivre pour pouvoir manger.
Tu dors avec une arme sous l’oreiller, Assurance vie pour te protéger, Descendant de temps en temps de ton repaire, Pour aller chercher ce que tu n’a guère.
Ta vie sera courte et rapide, Mêlant drogue et rapine, Ne connaissant le bonheur, Qu’a travers des ailleurs.
Si un jour tu lie ces quelques mots, Petit être de favela, au cœur gros, Essaye de comprendre que la vie, Est une belle saloperie, mais rien ne vaut la vie.