Je les vois toujours sur les longs des ronds points Des grandes artères de la ville éclairées Sales, mendiants, errants et quelques fois débrouillards Souvent somnolents sous l’effet d’une prise.
Chaque jour, ils sont là, et d’un geste ou regard, on les cô Qui sont donc ces pauvres âmes abandonnés au temps ? D’où viennent-ils, ces solitaires au destin menacé ? Qui sont ces parents, ces familles qui, comme des monstres f
Zigouillent vivant, et de leur propre vivant, Le sang de leur sang, la chair de leur propre chair ? Et les structures d’accueil, où sont elles passées ?
Aucun enfant n’est, ne sera, et ne doit être de la rue. Abandonnés des leurs, nous devons leurs rendre leur dignité, Et faire d’eux des hommes et femmes fières de leur appartena