Vos
poèmes

Cette nuit là, la lune proclamait comme un poète

L'évidente complicité de sa muse la terre

Par la vérité de son chagrin éphémère

A chaque condamnation d'un soleil obsolète



Et nulle autre n'avait pu poser un pied en lui

Quand même l'illusion en vaines tentatives

Avait fourvoyé son étreinte et séduit

De ses fables accidentelles et attractives




J'ai sourit quand la lune était tombé

Saturée comme une tasse de café noir

Sur ce matin ombrageux confondu d'espoirs

Les souvenirs pressants pour me réconforter




Elle était donc moi, comme le medium le chantait

J'étais blanc, elle virginale à l'halant factice

Si bien qu'avant que mes membres s'engourdissent

J'avais couru dans mon corps jusqu'à m'épuiser



Au coucher oeuvrant pour ces luttes coutumières

Comme trahi par d'invraisemblables reliques

Sanglotait loin de ces frileuses pratiques

L'avenante source d'instigation printanière





Thierry Olive